Nous lisons ensemble le texte p 17. C'est l'Évangile que nous entendons le jour de la Toussaint.
Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des Cieux est à eux. Heureux les affligés, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils posséderont la terre. Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. |
Nous expliquons chaque béatitude puis nous écrivons sur notre cahier celle que nous préférons. Nous la décorons.
Être pauvre, c’est se tenir comme un mendiant devant Dieu, tout attendre de Lui. Et parce que l’on attend tout, tout recevoir : recevoir le Royaume des Cieux. Quelles sont les richesses qui t'encombrent ? (télé, argent de poche, paresse, jalousie...)
Il s'agit des larmes de celui qui pleure ses péchés. De celui qui pleure le mal qui se commet. De celui qui pleure
devant la souffrance, la détresse, le malheur : heureux ceux qui pleurent ainsi car c'est le Saint Esprit qui vient les consoler.
Être doux, c’est nous dominer quand nous avons envie de nous venger ; ne pas nous emporter quand quelque chose nous résiste ; obéir sans rechigner ; savoir écouter ; ne pas nous irriter de nos limites ni de celles d’autrui ; recommencer patiemment le travail mal fait... Ne pas se crisper, se laisser porter par Jésus.
La justice des Béatitudes, c’est Dieu Lui-même : le Juste. Heureux ceux qui ont faim et soif de Dieu, car Il les rassasiera de sa présence. Celui qui a faim et soif de Dieu a faim et soif d’écouter et d’accomplir sa Parole, de faire sa volonté, jusque dans la recherche de la justice matérielle.
Être miséricordieux, c’est accorder son cœur à la misère du monde. Être miséricordieux, c’est pardonner comme Dieu pardonne : pas du bout des lèvres mais en profondeur. Chaque fois que nous pardonnons, nous laissons agir la miséricorde de Dieu à travers nous. Chaque fois que nous prenons part à la souffrance d’autrui, c’est encore la tendresse de Dieu qui se manifeste à travers nous. C'est une très belle mission ! Dieu veut se servir de toi pour montrer aux hommes sa miséricorde.
Être pur, c'est ne pas se jouer la comédie, ne pas mentir, ni tricher. Ne pas s’inventer des excuses, ne pas se dissimuler à soi-même la réalité : appeler mal ce qui est mal et bien ce qui est bien. Ne pas jouer un personnage à l’école, un autre à la maison, un troisième au catéchisme. Être soi comme Dieu nous voit et nous aime. Ne pas avoir une partie de sa vie pour Dieu et une autre qui Lui soit étrangère, qui ne Lui soit pas donnée. Se livrer entièrement à l’amour de Dieu, d’un seul coup, d’une seule pièce. Et Lui revenir de tout notre cœur quand nous avons péché.
Chercher à établir la paix autour de soi, mais d’abord en soi. La paix, comme la guerre, est contagieuse : mystérieusement, chaque fois que tu bâtis la paix, c’est dans le monde entier qu’elle se répand. Un peu comme les ondes qui s’étendent à la surface de l’eau lorsque l’on jette un caillou. L’inverse est vrai : chaque fois que tu te disputes, que tu refuses de pardonner, tu entretiens la guerre.
(d'après C. Ponsard, les Dossiers de Famille Chrétienne)
Nous lisons les vies de Saint Martin, Saint Augustin et Sainte Claire.
Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre.
Un saint, c'est un pauvre devant Dieu qui essaie dans sa vie de chaque jour de dire "oui" à Dieu.
Il ne faut pas les imiter tels quels mais s'en inspirer. Celui que nous devons imiter, c'est le Christ, comme les saints ont essayé de l'imiter. C'est un appel. On y répond. Ou pas. A condition de ne jamais oublier Dieu. Le seul modèle c'est le Christ
Nous prions le "Notre Père", le "Réjouis-toi" et le "Gloire au Père".
Nous collons sur notre cahier des images de Saints. Nous chercherons à la maison la vie de notre saint.
cliquer sur l'image pour telecharger la fiche en .pdf
Petits jeux pour la Toussaint