Aimez vos ennemis 

• Nous lisons l'évangile de Matthieu p 57. 

• Nous expliquons :

  • Œil pour œil, dent pour dent. Nous le lisons dans la Bible parce que, dans le contexte d’alors, c’était une saine maxime (Deutéronome 19.18-21). Elle prétendait mettre une limite à la soif de vengeance et rappelait aux juges, et à la collectivité elle-même, le devoir de défendre ses membres contre ceux qui abusent du faible.

   

  • Présente encore l’autre joue : sors le premier de l’engrenage de la violence. Comme au judo, déconcerte l’autre en faisant précisément le geste qu’il n’attendait pas : peut-être alors se rendra-t-il compte qu’il se trompait. Jésus ne doute pas que ce renoncement à la violence et à nos intérêts obligera le Père à se manifester et à prendre notre défense ; n’oublions pas qu’il veut nous amener à “voir Dieu” agissant dans notre vie.

   

  • Si quelqu’un t’impose une corvée. Jésus parle à un peuple d’agriculteurs humiliés et opprimés par les troupes étrangères. Leur réaction habituelle est la soumission résignée qui dissimule la haine et attend la revanche. Mais étaient-ils capables à cette heure là d’écouter un tel conseil ? Jésus voyait déjà vers quelle tragédie le peuple s’acheminait.

• Essayons d'y voir un peu plus clair en examinant la première des recommandations. Que signifie «Aimez vos ennemis»? Le terme grec, agapè, traduit ici par « aimer », ne désigne pas l'amour  l'affection qui règne dans une famille ou entre amis. Il s'agit plutôt d'une attitude de bienveillance et d'estime envers l'autre. Autrement dit, Jésus invite ses disciples à voir au delà des comportements répréhensibles du prochain. La personne qui commet un geste malheureux demeure un être humain et, à ce titre, elle mérite respect et... amour ! 

•  Être chrétien c’est exigent, Dieu nous demande d’aller jusqu’à aimer nos ennemis. Jésus le premier nous a montré l’exemple, sur la croix, avant de mourir il a pardonné à ses bourreaux : “Père, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font.”Jésus ne va pas annuler la loi, mais la mener à sa perfection. Il s’agit d’aimer son ennemi, de lui pardonner. Il n’est pas question de juger les torts des autres envers moi, même s’ils existent, il s’agit de répondre à l’invitation à aimer transmise par Jésus. Il me le demande, il me donnera cette force, c’est à un véritable acte de foi que nous sommes invités.

   A sa suite beaucoup de chrétiens, avec la force de l’Esprit Saint, ont essayé de mettre cela en pratique. 

  Par exemple, Jean-Paul II a frôlé la mort le 13 mai 1981, place Saint Pierre à Rome. Quelques mois plus tard, il se rend auprès de son assassin afin de lui manifester son pardon.

   

• Nous n'avons pas besoin de ressentir une émotion particulière pour aimer nos ennemis. Il suffit tout simplement de poser un geste de générosité à leur égard. Nous aimons les gens à chaque fois que nous faisons pour eux quelque chose de gratuit, pour leur bien. Souvenez-vous du Samaritain !

• Concrètement, comment faire ? 

  • Ne pas en rajouter sur leur méchanceté dans la mémoire que j'ai du mal qu'il m'ont fait.

  • Éviter de dire du mal d'eux sur leur dos, en leur absence.

  • Prononcer leur nom devant Dieu sans qu'ils le sachent. Sans leur dire, prier pour eux.

  • Leur trouver une qualité, trouver du bien en eux caché dans leur personnalité.

  • Commencer à dire du bien de cette personne  parce que cette intention est née dans la douleur d'un cœur qui cherche à aller plus loin, plus que sa première approche.

  • Chercher à lui parler avec bienveillance et rétablir une communication paisible.
    
    
    

• Résolution : Trouver la personne qui m’incommode le plus ou avec laquelle je me dispute le plus. Décider de faire preuve d’un amour généreux par une parole gentille ou par un mot de pardon.

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Chasse au trésor sur le thème : Amour des ennemis.

Voici un exemple d'activité ludique.

• Définir 6 endroits de votre lieu de rencontre (à la maison, par ex, Marais de la cuisine, Domaine de prénom de votre enfant, Carrière des Parents, Forêt du Bureau tranquille etc...) et les écrire sur la carte.Prévoir 6 papiers avec sur chacun une lettre du mot P-A-R-D-O-N.

• Dans chaque pièce, mettre une "épreuve" en évidence, (ou la dissimuler si vous avez beaucoup de temps !)

• Les enfants doivent accomplir les épreuves et venir vous rendre compte dans le QG (lieu de réunion par ex table du salon). A chaque fois qu'ils vous apportent la réponse complétée, vous leur donnez un papier avec une lettre, dans le désordre bien sûr, par ex R,P,O,D,N,et enfin A. Ainsi peu importe l'ordre dans lequel les enfants choisissent de découvrir les épreuves, puisque c'est vous qui choisissez l'ordre dans lequel vous donnez les lettres.

• Dans le QG, vous avez préparé une feuille format A3 où vous collez au fur et à mesure les épreuves remplies,

• A la fin du jeu vous collez les lettres récoltées dans le bon ordre. Vous écrivez et décorez un beau titre. Gardez de la place pour coller la carte !