L'eau et l'Esprit

 

Quand les soldats mirent Jésus en croix, ils prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Il y avait aussi la tunique ; elle était sans couture, tissée d’une pièce de haut en bas.  Ils se dirent donc entre eux : “Ne la déchirons pas : tirons-la au sort.” Ainsi devait s’accomplir l’Écriture ; il y est dit en effet : Ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les soldats.

 

 

Debout près de la croix de Jésus, se tenait sa mère. Jésus vit la Mère et auprès d’elle le disciple qu’il aimait. Il dit à la Mère : “Femme, voici ton fils.” Ensuite il dit au disciple : “Voici ta mère.” Et à partir de ce moment le disciple la reçut chez lui.

Avec cela, Jésus voyait que tout était accompli. Mais une parole de l’Écriture devait encore s’accomplir. Jésus dit : “J’ai soif.”  Il y avait là un vase plein de vin fermenté et quelqu’un y plongea une éponge, la mit au bout d’une branche d’hysope et la porta à sa bouche. Jésus prit ce vin fermenté et alors il dit : “Tout est accompli.” Il inclina la tête et il remit l’esprit.

 Quand les soldats arrivèrent auprès de Jésus, ils virent qu’il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes.  Seulement l’un des soldats lui enfonça sa lance dans le côté et il en sortit du sang et de l’eau.

 Ainsi s’accomplissait une parole de l’Écriture : Pas un de ses os ne sera brisé. 

 

 

 

C'est déjà l'annonce de ce que Jésus a promis d'envoyer d'auprès du Père. La croix n'est pas la fin de tout mais l'annonce de la vie nouvelle, de l'Église. Le fruit de la Passion, pour Saint Jean, consiste dans le fait de nous donner l'Esprit Saint.

 

Le sang est le symbole de la Nouvelle Alliance scellée dans le Christ.

L'eau est le symbole de l'Esprit (la samaritaine, Ézéchiel...)

 

Une charade

Jeanne d'arc a entendu mon premier
Mon deuxième coupe le bois
En empilant n'importe quoi n'importe comment on obtient mon troisième
On se baigne dans mon quatrième

Mon tout est une parole de Jésus à Jean.